Par Jean Brousse - Ingénieur et éditeur, docteur en économie appliquée et ancien enseignant à HEC Paris et l’ESC Lyon.
François Bayrou vient donc, devant quelques sérieux candidats de décrocher la queue de Mickey, qu’il espérait depuis si longtemps, avec la subtile complicité de Jean-Luc Mélenchon, éternel dindon de la miterrandie, et de sa consœur dans la course au Graal, Marine le Pen, tous deux engagés dans une obsédante quatrième candidature. Un parfum de quatrième République embrume la froidure de Noël. Jean Lassale sera peut-être ministre. La jeune garde est à la manœuvre ! Est-ce l’attelage opportun pour installer la France dans le troisième millénaire ? N’est pas Jaurès, Clemenceau, Mendes, Pompidou qui veut. De Gaule lui-même eut la dignité de partir lorsque les Français ne l’ont pas suivi.
On invoque la Crise, crise politique, morale, institutionnelle, de régime, économique …
Quel est ce séisme que l’on a soi-même déclenché ?
Nous aurons inauguré Notre Dame, super, et l’on décore à l’Élysée, pendant que le petit peuple des parlementaires démonétisés commente à l’envi ces piètres évènements sur les chaines d’information en continu qui se prendraient presque pour les nouvelles arènes du débat démocratique. Leurs Maîtres ont oublié les leçons de leurs écoles de journalisme : les faits. Ils se plaisent à répéter avec talent ce qu’ils ne savent pas. Les têtes d’affiche de l’assemblée, perdues entre l’arc républicain, le socle commun et le bloc central, s’observent, se taclent et tentent de se contredire. On joue à « je te tiens par la barbichette ». Qui rira le premier ?
Qui se préoccupe de l’état du pays et des attentes du peuple, seul critère valable d’une démocratie ?
Dommage, la France ne manque pourtant pas de talents, loin de là, mais ceux-là se tiennent prudemment éloignés du marigot. On les comprend.
Tout joyeux, nous en oublierions presque la menace de la sacro-sainte Censure, que personne n’ose invoquer… Pour l’instant. On verra bien !
En attendant, les guerres continuent dans le monde, mais quelques heureux prétendants retrouveront vite aux pieds du sapin leurs rutilantes limousines officielles et leurs insupportables pimpons. Les apparences sont sauves.
Joyeux Noël !
François Bayrou vient donc, devant quelques sérieux candidats de décrocher la queue de Mickey, qu’il espérait depuis si longtemps, avec la subtile complicité de Jean-Luc Mélenchon, éternel dindon de la miterrandie, et de sa consœur dans la course au Graal, Marine le Pen, tous deux engagés dans une obsédante quatrième candidature. Un parfum de quatrième République embrume la froidure de Noël. Jean Lassale sera peut-être ministre. La jeune garde est à la manœuvre ! Est-ce l’attelage opportun pour installer la France dans le troisième millénaire ? N’est pas Jaurès, Clemenceau, Mendes, Pompidou qui veut. De Gaule lui-même eut la dignité de partir lorsque les Français ne l’ont pas suivi.
On invoque la Crise, crise politique, morale, institutionnelle, de régime, économique …
Quel est ce séisme que l’on a soi-même déclenché ?
Nous aurons inauguré Notre Dame, super, et l’on décore à l’Élysée, pendant que le petit peuple des parlementaires démonétisés commente à l’envi ces piètres évènements sur les chaines d’information en continu qui se prendraient presque pour les nouvelles arènes du débat démocratique. Leurs Maîtres ont oublié les leçons de leurs écoles de journalisme : les faits. Ils se plaisent à répéter avec talent ce qu’ils ne savent pas. Les têtes d’affiche de l’assemblée, perdues entre l’arc républicain, le socle commun et le bloc central, s’observent, se taclent et tentent de se contredire. On joue à « je te tiens par la barbichette ». Qui rira le premier ?
Qui se préoccupe de l’état du pays et des attentes du peuple, seul critère valable d’une démocratie ?
Dommage, la France ne manque pourtant pas de talents, loin de là, mais ceux-là se tiennent prudemment éloignés du marigot. On les comprend.
Tout joyeux, nous en oublierions presque la menace de la sacro-sainte Censure, que personne n’ose invoquer… Pour l’instant. On verra bien !
En attendant, les guerres continuent dans le monde, mais quelques heureux prétendants retrouveront vite aux pieds du sapin leurs rutilantes limousines officielles et leurs insupportables pimpons. Les apparences sont sauves.
Joyeux Noël !
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