Les Nouvelles Rencontres d’Averroès à Marseille : trois jours durant lesquels la cité phocéenne s’est empiffré d’islamo-gauchisme

 La Méditerranée.


Marseille est bien plus qu’une ville, c’est une sorte d’univers à part.

Durant quarante ans j’y ai exercé avec bonheur. Cité incontournable d’une Méditerranée à la géopolitique tourmentée, elle n’est plus hélas ! cette métropole multi-ethnique où chacun avait le respect de l’autre. En 1991 Robert Vigouroux, crée Marseille-Espérance, structure intégrant en son sein les plus hautes autorités morales religieuses de la ville. Aussi, alors que la guerre du Golfe faisait rage, on ne nota pas d’incident intercommunautaire. Aujourd’hui les chefs religieux d’antan sont remplacés par un réseau associatif entre les mains des Frères Musulmans et des mafias de quartier.

Les rencontres d’Averroès ou la célébration de la géopolitique islamiste.

Du 21 au 24 novembre ont eu lieu à Marseille et comme chaque année, les Rencontres d’Averroès trois journées de débats sur l’avenir de la Méditerranée. Mais depuis une dizaine d’années aucun israélien n’est invité comme si la Méditerranée était devenue une région essentiellement panarabe, de sorte que dans ces Rencontres hébergées à grands frais par la ville, le Conseil départemental et le conseil régional, Israël se dit … Palestine…

Alia Benabdallah, une réalisatrice de la radio algérienne pour parler…du chiisme iranien.

Au cours de ces rencontres, Alia Benabdallah, réalisatrice à la radio Algérienne a parlé du philosophe Al Farabi, haute figure de l’islam médiéval connu pour être l’un des philosophes du chiisme iranien. Comme on le voit, on est loin des préoccupations des minorités religieuses en pays arabe, à savoir plus de 200 000 chrétiens en danger de mort en Égypte, en Irak, au Liban, en Syrie… mais 200 000 autres qui, dans ce petit bout de tolérance qu’on appelle Israël, vivent sans le moindre danger leurs croyances.

Or, alors même qu’à Marseille on chante la Méditerranitude selon une orchestration bien contrôlée, un homme, Boualem Sansal, dont on sait à quel point il est féru d’histoire de l’islam, est emprisonné dans quelque cul de basse-fosse en Algérie. N’attendons pas à ce que Alia Benabdallah nous parle de cet intellectuel. Non, elle est à Marseille en service commandé envoyé par la dictature militaire de son pays pour nous parler de l’islam chiite et d’un philosophe vénéré par les mollahs.

3000 participants en trois jours et personne pur crier « liberté pour Boualem Sansal ».

Normal me direz-vous : ce genre de propos idéologiquement déviants auraient fait désordre dans une manifestation dont les partenaires sont, entre autre, RFI, Médiapart, deux médias réputés pour leur islamo-gauchisme.

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