■ Claude Monet : Rue sous la neige, Argenteuil 1875
La palette de Claude Monet est impressionnante, il excelle dans tout, que ce soit dans les portraits féminins ou ceux de son fils Jean. Mais aussi les saisons et les lieux de prédilections comme La Gare de Saint-Lazare.
Argenteuil, le bastion des Impressionnistes.
Tout est une question de détails dit un adage, ici Monet prend la liberté de tout laisser des détails au profit de l’ambiance. La palette de couleurs prédominante laisse place à une nuance de gris qui dénote une après-midi pluvieuse et enneigé.
Voyez également les arbres à peine esquis d’un coup de pinceau. Elle demeure importante dans les dix-huit toiles qu’il a peintes autour de la neige avec La Pie, car c’est aussi une réminiscence d’un lieu qu’il affectionnait comme un havre de paix avec sa famille.
Cette féerie de l’hiver rappelle également la très belle poésie de Maupassant qui publie le recueil Des vers en 1880 : « Et froids tombent sur nous les rayons qu’elle darde, fantastiques lueurs qu’elle s’en va semant, et la neige s’éclaire au loin, sinistrement, aux étranges reflets de la clarté blafarde. »
Sofia Azzouz - Historienne de l’Art et conservatrice au Ministère de la Culture.
Il est le Maitre incontesté de l’Impressionnisme et comme un soleil levant, il demeure idyllique.
La palette de Claude Monet est impressionnante, il excelle dans tout, que ce soit dans les portraits féminins ou ceux de son fils Jean. Mais aussi les saisons et les lieux de prédilections comme La Gare de Saint-Lazare.
Argenteuil, le bastion des Impressionnistes.
Cette toile a une histoire, celle d’un hiver qui fut particulièrement enneigé. Il a peint dix-huit toiles de la rue Saint-Denis (là où il vivait).
Voyez le plan avec un peu de recul, tout est question de perspective comme chez William Turner. Il y a aussi cette immense trace de charrette qui mène vers la gare d’Argenteuil, elle est là pour la profondeur de la toile. Il y a ces personnages au centre, car Argenteuil était apprécié par les voyageurs d’un jour qui venaient de la Capitale. La ville était encore plus prisée en été pour ses bords de Seine, comme un air de champêtre que Berthe Morisot affectionnait tant.
Voyez le plan avec un peu de recul, tout est question de perspective comme chez William Turner. Il y a aussi cette immense trace de charrette qui mène vers la gare d’Argenteuil, elle est là pour la profondeur de la toile. Il y a ces personnages au centre, car Argenteuil était apprécié par les voyageurs d’un jour qui venaient de la Capitale. La ville était encore plus prisée en été pour ses bords de Seine, comme un air de champêtre que Berthe Morisot affectionnait tant.
Tout est une question de détails dit un adage, ici Monet prend la liberté de tout laisser des détails au profit de l’ambiance. La palette de couleurs prédominante laisse place à une nuance de gris qui dénote une après-midi pluvieuse et enneigé.
Voyez également les arbres à peine esquis d’un coup de pinceau. Elle demeure importante dans les dix-huit toiles qu’il a peintes autour de la neige avec La Pie, car c’est aussi une réminiscence d’un lieu qu’il affectionnait comme un havre de paix avec sa famille.
Cette féerie de l’hiver rappelle également la très belle poésie de Maupassant qui publie le recueil Des vers en 1880 : « Et froids tombent sur nous les rayons qu’elle darde, fantastiques lueurs qu’elle s’en va semant, et la neige s’éclaire au loin, sinistrement, aux étranges reflets de la clarté blafarde. »
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