Les émeutes, survenues à la suite de la mort de Nahel le 27 juin, ont enflammé la France et posent de nombreux débats. Me Jean-Philippe Carpentier nous donne dans cette tribune son diagnostic.
Au soir de la victoire de Fontenoy, le 11 mai 1745, Louis XV, voyant gésir 11.000 hommes morts ou blessés, rappelait à son fils le Dauphin : « Voyez tout le sang que coûte un triomphe. Le sang de nos ennemis est toujours le sang des hommes. La vraie gloire est de l’épargner. »
La vie et l’humain sont essentiels.
Bien souvent la diplomatie, l’écoute, le dialogue et la conciliation, en matière de politique extérieure ou pour résoudre des troubles intérieurs, permettent de faire émerger des solutions fécondes aux problèmes en conciliant les parties pour qu’une sortie harmonieuse et par le haut intervienne.
Cela n’exclut pas la fermeté à l’égard de ceux qui, sortant du contrat social, ont un comportement délinquant qu’il faut savoir sanctionner.
Il n’en demeure pas moins que pour vivre tous ensemble, et c’est là, à la fois le diagnostic et la solution, il faut que les Français se réunissent autour de valeurs communes et acceptées par tous.
Ces valeurs, elles ont été façonnées par l’histoire, non pas récente, mais au fil des nombreux siècles.
Pour permettre de retrouver ces valeurs, il est fondamental que tous les Français aient accès et connaissent, sans idéologie, l’histoire de notre pays, qu’ils connaissent ce qui en fait son essence, son patrimoine et le savoir-vivre dont nous sommes tous héritiers.
Ainsi, pour le futur, l’éducation devrait donc être au cœur de la réponse aux émeutes, et la solution est en chacun d’entre nous à son niveau.
Finalement, tout est dans la transmission de valeurs et pour notre jeunesse, la constitution de repères stables et structurants.
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